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Reliefs accidentés et sombres cratères, ondulations chatoyantes ou discrètes, étranges nébuleuses… Gwilherm Courbet nous emmène aux frontières de la perception dans un univers déroutant où les notions d’espace et de temps semblent avoir disparu.

 

C’est la rencontre foudroyante avec un matériau, un outil, une couleur, une forme, une texture qui fait chez lui tourner le moteur de la création.

S’en suit une vague d’expérimentations riches, débordantes, hors-normes, chaotiques parfois. Il trace, il grave, il imprime, il moule, il gratte, efface, recommence. Dans ce tête-à-tête patient avec la matière brute qu’est encore l’œuvre en devenir, il apprivoise le hasard au gré de l’expérience. Dégrossir, raboter, alléger : partir du vulgaire pour aller vers le subtil. Accéder à l’essentiel par la répétition minutieuse et obstinée d’un geste simple et inscrire, instant après instant, les lentes déformations et transformations qui petit à petit bâtissent une nouvelle œuvre.

Semblable aux autres sans jamais être identiques.

 

A la surface tout est lisse, calme et ouvert. Les lois de l’apesanteur s’estompent allant même jusqu’à s’inverser. Plâtre, bois, ardoise, métal deviennent aussi légers et fragiles que le papier, aussi aériens que ces grands dessins. Illusion délicate.

Rien n’est ce qu’il semble être.

 

 

Élise Havet - Artiste Peintre

Gwilherm Courbet

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